Mme Pompadour, célèbre maîtresse de Louis XV, était une grande amatrice de champagne. La légende dit même que les coupes en verre utilisées au 18e siècle ont été moulées sur sa poitrine. Mais la coupe a aujourd’hui cédé la place à la flûte beaucoup mieux adaptée à la dégustation de vin mousseux. En effet, la flute, étroite et longue, concentre les arômes du vin et permet aux bulles de s’échapper plus lentement.
Une flûte classique contient environ 0,7 litre de CO2. Ce qui équivaut à 11 millions de bulles. Le CO2 a deux façons de se libérer : soit par la surface du liquide, soit en se regroupant et en se frayant un chemin vers l’ouverture du verre. Ainsi 80% du CO2 sera libéré directement à la surface du verre et 2 millions de bulles s’échapperont de la flûte.
Après la deuxième fermentation, les bouteilles sont placées sur des pupitres, le col pointé vers le bas et on les tourne à droite, à gauche d’un quart, d’un huitième ou d’un seizième de tour, deux fois par jour pendant deux semaines. Les résidus sont ainsi entraînés vers le col et seront éliminés au moment du dégorgeage. Le champagne est ainsi plus limpide et plus agréable à boire.
Le pupitre est une invention de Barbe Nicole Ponsardin, épouse de François Clicquot. Cette invention a révolutionné le monde du champagne. Elle a aussi fait naître le métier de remueur. Un bon remueur pouvait tourner jusqu’à 75 000 bouteilles par jour.
Chez nous, nous avons choisi de conserver cette méthode traditionnelle et quatre fois par année, nous remuons de 600 à 1200 bouteilles que nous dégorgeons par la suite.
Vous pouvez commander notre MUSE sur notre site www.leoncourville.com.
CHIN, CHIN!
Anne-Marie